La Tangente du temps / Alejandra Flichman
Résumé
Détails
Alejandra Flichman
La Tangente du temps
En résidence sur le territoire de Villemur-sur-Tarn et La Reynerie en mars, avril, mai et juin 2021
Habiter le paysage en partage
Dans le cadre de sa dynamique d'infusion, l'Usine a invité l'artiste Alejandra Flichman à mener un travail d'un an sur le territoire métropolitain et départemental. Sa démarche, soucieuse d'accessibilité, d'émancipation et de transformation sociale, associe création et rencontre au long cours avec les personnes d’un territoire. En partant à la découverte des usages des lieux et des imaginaires de celles et ceux qui vivent et habitent un espace, La Tangente du temps propose l'expérience d’un point de vue du paysage et tentera de questionner la notion de frontières.
« Le paysage c'est peut-être l'instant sublime où tout s'arrête afin de laisser parler le monde. Voir le paysage, c'est percevoir cet instant. Créer un paysage, c'est lui laisser une chance d'advenir » Michel Pena Jouer/Jouir du paysage
Comment peut-on changer son regard sur ce que l'on connaît déjà ? La Tangente du temps est une promenade poétique que l'artiste Alejandra Flichman fabrique en lien avec un espace naturel et ses habitants.
Réalisée par un scénographe, Patrick Vindimian, la tangente - structure légère et mobile, en perches de bambou et cordes auto-tendues- accompagne la danseuse aérienne. Ensemble corps et objet vont se mettre en mouvement pour habiter le paysage, à l'aube ou au crépuscule, le temps d'un parcours.
Un solo qui se transforme en duo avec la manipulation de la structure par Hervé Dilé.
Au cœur de cette performance : ouvrir des horizons, favoriser les points de rencontre dans ce qui nous relie à l'espace, au temps et aux autres. Une balade artistique au croisement de la danse, du land art et des arts plastiques.
Alejandra Flichman
« Artiste d’origine circassienne, de la région aérienne, j’ai toujours travaillé la danse en lien avec un agrès (trapèze, tissus, cerceau...). Depuis une quinzaine d’années, je travaille essentiellement dans l’espace public, urbain ou naturel, avec des compagnies comme K.M.K ou Ilotopie. Ces dernières années, mes recherches se construisent en lien avec des plasticiens, des scénographes. Je développe des projets, dans lesquels la danse s’écrit en fonction d’une architecture mobile et du paysage.
C’est la deuxième structure en bambou que j’explore.
Je suis par ailleurs très investie dans les circuits courts alimentaires, la mise en relation entre les paysans et les mangeurs des villes.
Je tente de mener des projets artistiques où la transversalité et une attention particulière aux communs et à la transformation sociale vont de pair. »